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LPP : une réforme plus sociale qu’elle n’y paraît

CCIG
Published on 06/08/2024
CCIGInfo Article

Le 22 septembre 2024, nous voterons sur la réforme de la prévoyance professionnelle (réforme LPP). La dernière adaptation du deuxième pilier date d’il y a plus de 20 ans. De nombreuses personnes travaillant à temps partiel ne sont pas assurées dans le cadre du deuxième pilier. Il en va de même pour celles ayant plusieurs emplois et un bas salaire. Ces trois cas de figure concernent principalement les femmes.

L’actuelle réforme vise à remédier à ces problèmes, en tenant compte de l’évolution de nos conditions de vie et de travail. Désormais, grâce aux adaptations apportées, les personnes travaillant à temps partiel et celles ayant plusieurs emplois épargneront pour le deuxième pilier. Il est ainsi estimé qu’environ 70 000 nouvelles personnes seront désormais assurées dans le cadre de la LPP.  Par ailleurs, d’après une étude mandatée par l’organisation féminine Alliance F, 359 000 personnes bénéficieront d’une rente plus élevée grâce à la réforme. Parmi elles, environ 275 000 sont des femmes.

Enfin, ces dernières années, la situation des travailleurs de plus de 55 ans a fait l’objet de nombreux débats. Lorsqu’ils perdent leur emploi, ils restent souvent plus longtemps au chômage. Une partie du problème réside dans les charges salariales élevées pour les travailleurs âgés. Actuellement, les cotisations LPP augmentent fortement avec l’âge, impliquant que les employés de plus de 55 ans coûtent toujours plus chers aux employeurs. Avec la réforme, le taux de cotisation LPP sera de 14% pour les personnes ayant entre 45 et 65 ans. Il est aujourd’hui de 18% pour les salariés de plus de 55 ans.

La CCIG soutient cette réforme qui permettra de préserver notre modèle des trois piliers (l’AVS, la prévoyance professionnelle et la prévoyance privée) qui a fait ses preuves. En adaptant le deuxième pilier, la réforme comblera les lacunes de rente des femmes et des personnes travaillant à temps partiel. La CCIG recommande de voter OUI à la réforme sur la prévoyance professionnelle.

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