Fin du télétravail et des quarantaines : l’économie respire
(Genève, le 2 février 2022) Le Conseil fédéral vient d’annoncer que l’obligation de télétravail sera levée dès le 3 février et remplacée par une simple recommandation. Les quarantaines-contacts seront également supprimées le même jour. En ce qui concerne les mesures restantes, il prendra une décision le 16 février après une brève procédure de consultation. La CCIG se réjouit de ces annonces qui permettent d’espérer enfin un rapide retour à une vie normale pour les entreprises ainsi que pour l’ensemble de la société.
Relais des préoccupations des entreprises, la CCIG réclamait depuis des semaines qu’il soit mis un terme au télétravail obligatoire et l’annonce de ce jour est particulièrement réjouissante. « Même si les entreprises ont accompli depuis bientôt deux ans un véritable tour de force en s’adaptant à marche forcée au travail à distance, dit Vincent Subilia, directeur général de la CCIG, il est grand temps que les travailleurs puissent revenir sereinement sur leur lieu de travail. En effet, outre le fait que toutes les activités ne peuvent s’effectuer à distance de manière satisfaisante, il affecte l’entier d’un écosystème, alimenté par la présence des employés sur site, à l’instar des restaurants et commerces de proximité. » Le télétravail ne sera plus que recommandé à partir du 3 février, ce qui laissera aux entreprises la souplesse de s’organiser en fonction de leurs besoins.
Les quarantaines-contacts seront également abolies dès le 3 février. La CCIG s’en réjouit car ce dispositif complique l’exploitation des entreprises, créant une surcharge de travail pour les employés sur site alors que de nombreuses personnes en quarantaine ne sont pas du tout malades. Les taux d’absentéisme induits par les quarantaines, qui ont pu atteindre 40% ou plus dans certaines entreprises, ont même parfois rendu leur exploitation impossible.
En ce qui concerne la suppression des autres mesures de lutte contre le Covid-19, deux variantes sont mises en consultation, à savoir soit une suppression des mesures en une seule fois, avec cependant maintien du « parapluie de protection » pour les grandes manifestations, soit une suppression en deux étapes au cas où la situation épidémiologique serait encore trop incertaine au 16 février. Autres mesures en consultation : la suppression des mesures sanitaires aux frontières lors de l’entrée en Suisse ainsi que du certificat COVID suisse.
Les mesures collectives qui s’appliquaient ces derniers temps ont montré leurs limites, c’est pourquoi elles doivent aujourd’hui être abolies aussi rapidement que possible. La responsabilité individuelle et les plans de protection internes - toujours en place - permettent tant de protéger les travailleurs que de préserver la marche des entreprises. La Confédération et les cantons ont déployé un arsenal de mesures de soutien, notamment pour les secteurs durablement affectés par la crise, mais il ne faut pas oublier que le but d’un entrepreneur n’est pas d’obtenir des aides publiques mais d’exercer son activité.
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