Un plan de sortie de crise encore timide
La CCIG a pris connaissance des propositions d’assouplissements mises en consultation ce jour par le Conseil fédéral. Elle note avec satisfaction que le phasage du déconfinement soumis par les associations économiques est repris avec, en particulier, la réouverture des commerces et les réunions en extérieur, bien que sous conditions. Elle regrette toutefois vivement que la réouverture des restaurants soit repoussée aux calendes grecques.
La CCIG regrette également que le Conseil fédéral n’ait pas évoqué la question du télétravail. L’obligation de télétravail aurait dû être transformée en recommandation. Le télétravail obligatoire se révèle en effet de plus en plus pesant pour les familles avec des enfants en bas âge ou pour les personnes seules. L’accès occasionnel aux bureaux et le retour dans les entreprises du personnel commercial et technique des entreprises manufacturières auraient dû être permis d’autant qu’il est démontré que les entreprises ne sont pas des lieux d’infection.
La CCIG salue le fait qu’une vision nationale – plutôt que régionale – prévale. Ainsi, il n’y aura pas de régimes différents entre cantons. « La situation qui a existé à l’automne dernier, avec des commerces fermés à Genève et ouverts dans le canton de Vaud, était un non-sens, dit Vincent Subilia directeur général de la CCIG, tant du point de la concurrence entre enseignes que de celui de la santé publique ». De même, le relèvement des crédits destinés à l’indemnisation des cas de rigueur est positif, mais il convient de ne pas perdre de vue qu’aides et indemnités ne compenseront jamais la perte de substance subie par les entreprises et ses effets sur l’emploi.
La reprise envisagée dans les domaines culturel et sportif est également à souligner, bien qu’elle demeure très timide.
Comme il lui en est donné la possibilité par la loi fédérale COVID-19, la CCIG répondra à la consultation ouverte ce jour.
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