Un partenariat public-privé lance une étude pour lutter contre la pandémie du Covid-19
Les Hôpitaux universitaires de Genève, en partenariat avec Hirslanden Clinique la Colline et Clinique des Grangettes, l’Hôpital de La Tour, l’EPFL, et la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG), lancent une étude longitudinale dans le canton de Genève de la séroprévalence d’anticorps anti-SARS-CoV-2 et de la symptomatologie associée parmi les travailleur·ses dans les professions essentielles mobilisées pendant la pandémie et donc présentant un risque plus élevé d'entrer en contact avec la maladie.
L’objectif de cette étude unique (SEROCoV-Work+), née d’un partenariat public-privé, est d’acquérir des informations sur la séroprévalence dans ces professions, et de déterminer la dynamique et l’effet protecteur des anticorps IgG anti-SRAS-CoV+.
L’étude va dans un premier temps tester la présence d’anticorps IgG anti-SRAS-CoV-2 parmi les plus de 3000 collaborateur·trices des trois centres participant au projet (L’Hôpital de La Tour et Hirslanden Clinique la Colline et Clinique des Grangettes) puis parmi les employé·es d’entreprises genevoises (également non confinées durant la pandémie) qui seront sélectionnées par le comité scientifique. Un groupe sera également suivi et testé par PCR (un outil de biologie moléculaire très spécifique permettant de détecter de très faibles quantités d’agents pathogènes) et sérologies, ceci périodiquement ou en cas de symptômes. Ce suivi à intervalle régulier des mêmes individus permettra d'estimer dans quelle mesure les anticorps IgG anti-SRAS-CoV-2 sont détectables dans le sang au fil du temps et s’ils protègent contre une réinfection, fournissant ainsi des informations sur la durée potentielle de l'immunité contre le COVID-19.
Dans la pratique, les collaborateur·trices seront invité·es par leur hiérarchie/ressources humaines à se présenter au centre de prélèvement identifié (L’Hôpital de La Tour et Hirslanden Clinique la Colline et Clinique des Grangettes). La participation à l’étude SEROCoV-Work+ a lieu sur une base volontaire. Le recrutement des participants débutera le 18 mai et l’étude se poursuivra sur 15 mois jusqu’à l’automne 2021, sur près de 15'000 personnes. Le projet est réalisé grâce au soutien d'une Fondation privée genevoise, de la Fondation privée des HUG et de la Fondation des Grangettes.
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