La Chine, source d’inspiration pour Genève
Pour évoquer le commerce de détail de demain et le rôle du téléphone mobile dans l’acte d’achat, l’expérience de la Chine est précieuse. Le 25 septembre prochain, la CCIG et la Swiss Chinese Chamber of Commerce (SCCC) donneront la parole à Nicolas de Toledo, CEO de Mosaiq, et à Sébastien Aeschbach, PDG du magasin éponyme. Michael Norris, analyste de marché basé à Shanghai, partagera aussi son expertise sur ce new retail, et son application possible en Europe. Le lendemain, au bâtiment Bluebox de Plan-les-Ouates, la CCIG et l’OPI co-organiseront une conférence en anglais, toujours en présence de Michael Norris. Deux thèmes y seront traités : les tendances technologiques et la transformation numérique mobile en Chine.
Interview de Nicolas de Toledo, CEO de Mosaiq
Vivant entre Shanghai et Genève, il organise des voyages d’affaires sur mesure pour les entrepreneurs genevois en Chine et vice versa.
Quelle est la raison de ces deux événements successifs sur l’économie chinoise ?
Pour les participants de la délégation CCIG-DG DERI à Pékin cet été, il importait de revenir sur les différentes visites d’entreprises effectuées sur place: qu’il s’agisse de l’incubateur Innoway ou de l’Uber chinois Didi, les expériences ont été riches en contenu. C’est une façon d’en tirer ainsi les meilleurs enseignements. Par ailleurs, c’était l’occasion d’entendre les considérations de cet expert hors pair qu’est Michael Norris.
Pourquoi les avoir organisés de façon distincte ?
Le premier séminaire abordera directement le new retail, cette nouvelle façon de mêler commerce physique et digital (phygital). Une stratégie axée sur l'efficacité pourrait dynamiser la vente au détail en vitrine. L’idée sera aussi de comprendre comment aborder le marché chinois pour un Suisse. Le second rendez-vous, à la Ziplo, s’intéressera davantage aux tendances technologiques industrielles, en particulier à l’impact du smartphone dans le quotidien des Chinois. Mais ces événements sont très complémentaires.
Quels objectifs poursuivez-vous dans ces relations entre intérêts suisses et chinois ?
Nous cherchons à la fois à nous inspirer des bonnes pratiques en Chine et à favoriser les contacts d’affaires. Avec Mosaiq, nous sélectionnons des entreprises à accompagner dans l’Empire du Milieu, et, grâce à nos réseaux, à établir des liens privilégiés. Des dirigeants helvétiques ne comprennent pas toujours comment aborder ce marché, qu’ils savent pourtant incontournable.
L’accès n’est pas toujours facile pour un Occidental ?
Non, car le contexte culturel est très différent : alors que la Chine scrute attentivement le reste du monde, l’inverse est plus compliqué. Concernant par exemple l’intelligence artificielle, il est difficile pour un Occidental de connaître les pratiques sur place. Mais nous faisons tout pour améliorer ce rapport enrichissant.
Selon vous, le marché chinois intéresse-t-il davantage les grandes firmes exportatrices que de modestes PME?
Sans doute dans les faits, mais de petites entreprises produisant de la valeur ajoutée intéressent grandement la Chine, qui est friande de recherche pointue et du savoir-faire helvétique. Il y a donc un attrait mutuel, que peut favoriser l’accord de libre-échange existant entre la Suisse et la Chine.
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