Une nouvelle gouvernance pour la CCIG
La révision complète des Statuts, approuvée par les membres de la CCIG lors de la dernière Assemblée générale, a vu la création de deux organes distincts, aux tâches bien définies : un Comité de huit membres (maximum), dont la fonction est d’exercer la haute direction de la Chambre de commerce, et un Conseil économique qui a pour tâche d’élaborer la vision économique que la CCIG souhaite défendre.
Ce numéro présente brièvement les sept membres actuels du nouveau Comité, auxquels deux questions ont été posées : « Comment imaginez-vous la CCIG dans 10 ans ? » et « Quelles sont pour vous les deux priorités de la CCIG ? », ainsi que la nouvelle Direction.
De gauche à droite : Vincent Subilia, Claude Bagnoud, Marc van Hove, Fred Herren, Jean-François de Saussure, Laurence de la Serna, Olivier Dunant, Marco Piermartiri et Gilles Rüfenacht.
Gilles Rufenacht, président de la CCIG
Directeur d’Hirslanden Clinique La Colline et de la Clinique des Grangettes, qui comptent plus de 850 collaborateurs à Genève, Gilles Rufenacht est depuis 2012 président de Genève-Cliniques. Il est également membre du Conseil académique de la Haute Ecole de Santé et membre du Conseil de direction de la Fédération des Entreprises Romandes-Genève. Il a rejoint la CCIG en 2013 en qualité de membre du Conseil.
a) Je l’imagine comme une plateforme d’échange moderne et conviviale facilitant le développement d’activités des entreprises et des entrepreneurs.
b) Soutenir les entreprises membres, quels que soient leurs tailles et leurs domaines, aussi bien sur leur marché régional qu’au plan international.
Laurence de la Serna, vice-présidente de la CCIG
Administratrice et CEO de Jean Gallay SA, Laurence de la Serna a une vaste expérience des Conseils d’administration dans les domaines industriel et bancaire. Vice-présidente de l’Union Industrielle Genevoise, elle est aussi membre du Conseil Stratégique de la Promotion Economique et a été élue au Conseil de la CCIG en 2011.
a) Je vois une Chambre qui suscite chez ses membres un sentiment d’appartenance et de fierté. Le sentiment d’appartenance provient du fait que les membres savent qu’ils trouvent à la CCIG un lieu convivial et accueillant, où ils peuvent apprendre des autres membres, partager des expériences et faire des affaires. La structure qu’ils trouvent à la CCIG leur donne aussi une visibilité, surtout aux PME, et la possibilité de s’ouvrir à l’international. Cette structure, elle est à la fois physique, centrée sur les locaux du boulevard du Théâtre, mais aussi virtuelle, car la CCIG s’appuie sur les nouvelles technologies pour mettre ses membres en réseau. Quant à la fierté d’être membre de la CCIG, c’est celle d’être actif au sein de la communauté économique qui est la nôtre.
b) La CCIG doit être un facilitateur. Tout d’abord, elle doit travailler aux conditions cadre pour que l’environnement soit propice aux affaires, notamment par la simplification administrative, et être le relais des préoccupations des entreprises auprès des instances politiques de tous les niveaux. Seconde priorité, la CCIG doit disposer d’un système qui permette à n’importe quel membre d’identifier facilement les compétences des autres membres afin de faciliter la mise en relation. C’est devenir un business club incontournable de notre place économique genevoise.
Olivier Dunant, membre du Comité, trésorier
Avocat et associé du cabinet Eversheds Sutherland, Olivier Dunant est actif en droit des sociétés, fusions et acquisitions et gouvernance d’entreprise. Il accompagne des groupes internationaux pour leur installation en Suisse et dispose d’une vaste expérience en droit du travail et immigration : du recrutement, rédaction de règlements, plans d’intéressement, aux enquêtes internes en cas de fraude et restructurations. Avant de rejoindre Eversheds Sutherland, il était responsable du département juridique d’Ernst & Young à Genève et avocat à Zurich.
a) Dans 10 ans, la CCIG continue à rayonner et représente 80 % des entreprises genevoises. Elle gère une bourse de compensation des émissions de carbone. Elle assure la promotion de la mobilité douce, afin de limiter les encombrements de la circulation et laisser la voie libre aux chauffeurs professionnels. Comme le télex et le fax avant eux, les timbres-poste auront disparu et les publications de la CCIG seront toutes électroniques.
b) La première priorité pour la CCIG est d'être à l'écoute de tous ses membres : PME, associations et fondations, grandes entreprises, tous partis confondus. La deuxième priorité est que la Chambre de commerce soit une force de proposition, qui puisse prendre les devants pour proposer des conditions cadres favorables aux entreprises.
Fred Herren, membre du Comité
Membre de la Direction générale de SGS SA, il a été nommé à la tête de la division Digital et Innovation en 2017. Après avoir occupé pendant sept ans divers postes au sein du World Economic Forum, il a rejoint SGS en 1987 en tant que vice-président des divisions des affaires économiques. Il a ensuite occupé la fonction de directeur général de la division internationale à Unilabs SA et de vice-président exécutif d’Automotive Services. En 2014, il est revenu à la SGS avec le poste de Chief Operating Officer pour la région Afrique.
a) Dans 10 ans, la CCIG sera plus que jamais un lieu de rencontre et d’affaires pour ses membres dans un environnement digital et propice aux échanges.
b) Permettre à ses membres, d’augmenter leurs revenus et contacts, tandis que la deuxième priorité est de fournir des solutions pratiques sur des sujets aussi différents que transmission d’entreprises, expansion, digitalisation ou rencontres bilatérales.
Claude Bagnoud, membre du Comité
Directeur à la Banque Cantonale de Genève, Claude Bagnoud est responsable de la division Collectivités publiques et participations. Il a commencé sa carrière à la Banque
Hypothécaire du canton de Genève en 1990 en tant que collaborateur crédits commerciaux, avant qu’elle ne devienne la BCGE. Il est passé cadre, puis chef de service, chef de section, de division et a intégré la Direction générale en 2018. Il a rejoint le Conseil de la CCIG en 2013.
a) Je l’imagine forte de plus de 4000 membres, dynamique, innovante et mettant à disposition de ses membres des moyens de réseautage modernes visant à amplifier la capacité à augmenter leur volume d’affaires.
b) La mise en place d’une gouvernance moderne qui réponde aux standards actuels. L’augmentation du nombre de membres grâce à une focalisation des efforts sur les attentes et les besoins desdits membres.
Jean-François de Saussure, membre du Comité
CEO de Caran d’Ache SA depuis le 1er janvier 2013, Jean-François de Saussure a plus de 20 ans d’expérience professionnelle en tant que cadre dirigeant dans des environnements multinationaux. Il a occupé plusieurs postes de direction générale et de développement commercial en Suisse et à l’étranger, pour de grandes sociétés de services (SGS) et d’encres et technologies de sécurité (SICPA). Il est membre du Conseil d’administration des EPI (Établissements Publics pour l’Intégration).
a) La CCIG sera la « place de marché » genevoise au service de ses membres pour faciliter le réseautage et le développement d’une économie responsable.
b) Ses priorités doivent être les suivantes : être un cercle de réflexion et une force de proposition pour promouvoir les intérêts du commerce, de l’industrie et des services du Canton, et de faciliter la mise en relation des membres pour le développement des affaires.
Marc van Hove, membre du Comité
Licencié en Sciences économiques, agrégé d’économie, Marc van Hove est un ancien consultant international, spécialiste en redressement d’entreprises en difficulté. Administrateur de sociétés en Suisse et à l’étranger, il est administrateur délégué de Atar Roto Presse SA.
a) Etre totalement et activement à l’écoute de l’ensemble des membres, tous moteurs du développement économique de notre canton, pour leur offrir tous les outils nécessaires au développement de leurs affaires.
b) Poursuivre avec sagacité et vigueur sa transformation pour faire face aux mutations et défis que connaissent l’économie et ses acteurs.
Une Direction générale en binôme
L’Assemblée générale a également pris acte de la nouvelle Direction générale de la CCIG, qui est désormais composée de Vincent Subilia, directeur général, et de Marco Piermartiri, directeur opérationnel, membre de la Direction générale.
Vincent Subilia, directeur général
Engagé comme directeur adjoint en 2015 et nommé directeur général adjoint en 2017, Vincent Subilia se réjouit de sa nouvelle fonction : « j’entends poursuivre mon engagement pour notre belle Institution, au service des entrepreneurs genevois que la CCIG a vocation à défendre et promouvoir, avec conviction, confiance et compétence ». Titulaire du brevet d’avocat, il représente la Suisse au sein du Conseil de la Fédération mondiale des Chambres de commerce et a présidé l’institution suisse d’arbitrage. Il est en outre vice-président de la Chambre de commerce Suisse-Chine.
Au bénéfice d’expériences professionnelles et académiques en Suisse et à l’étranger, Vincent Subilia a officié dans un cabinet d’avocats spécialisé en droit économique international et a collaboré plusieurs années auprès d’une grande banque, à Genève. Il a ensuite œuvré pour la défense de la place économique genevoise comme délégué à la promotion économique à l’Etat de Genève.
Marco Piermartiri, directeur opérationnel, membre de la Direction générale
Directeur opérationnel de la CCIG depuis octobre 2018, Marco Piermartiri a assisté Juan-Carlos Torres, président sortant, dans la transformation de la CCIG. Il précise que « La CCIG a pour ambition de remettre l’Economie et ses entreprises membres au centre de ses activités. Je me réjouis très sincèrement de pouvoir travailler au quotidien avec les entreprises genevoises, en leur proposant une plateforme de rencontre, de discussion, d’information et d’échange d’expériences ».
Titulaire d’un diplôme d’ingénieur et d’un MBA, Marco Piermartiri s’appuie sur plus de 30 ans d’expérience professionnelle, notamment dans la conduite d’entreprise. Il a ainsi été successivement directeur de la filiale genevoise du groupe Swisscom et directeur général adjoint d’une société de services informatiques, avant de créer sa propre société de conseil en 2012. Ce parcours lui a permis de bâtir un réseau extrêmement dense auprès des entreprises de la région ainsi qu’une excellente connaissance du tissu économique et social.
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