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Travail et défense commune : la bonne recette pour la mobilité

Nathalie Hardyn
Posté le 15/10/2018
Opinions

Au printemps dernier, la CCIG – comme d’autres – s’était déclarée surprise des propositions formulées par la Confédération à l’égard du Grand Genève dans la consultation relative à la 3e génération des projets d’agglomération. En particulier, la faiblesse des moyens évoqués pour le financement des infrastructures prioritaires de transports était choquante. En cette fin d’été, le quasi-triplement du soutien de la Confédération aux projets de notre région – financement du tram du Grand-Saconnex et du bus à haut niveau de service de Vernier – est une heureuse nouvelle.

Aujourd’hui, les trois quarts de la population vit dans une ville ou une agglomération, quatre personnes actives sur cinq y ont leur travail, et 84 % des prestations économiques y sont réalisées. D’après les perspectives de transport 2040 de la Confédération, les zones urbaines vont continuer à attirer les emplois. Ce développement place les infrastructures de transport face à des enjeux très importants.

Le défi est donc grand pour la Confédération. Les chiffres qui ressortent du 3e programme en faveur du trafic d’agglomération donnent le tournis : 36 projets d’agglomération examinés, presque 2000 mesures dont plus de 1200 dans les transports, des demandes d’investissement pour plus de 10,68 milliards de francs. Au bout du compte, Berne débloquera 1,344 milliards de francs.

Genève, finalement, a été mieux servie que prévu. Heureusement, car le Grand Genève concentre l’une des plus fortes croissances d’Europe. Selon le projet de territoire de la région, le nombre d’emplois s’y élèverait à 602 000 en 2030. La population résidante devrait croître de quelque 16% d’ici 2030 par rapport 2015, soit davantage que la moyenne nationale (14,4%).

Le travail intense fourni par le canton pour actualiser ses projets, allié à l’union démontrée par les Genevois pour défendre les intérêts de leur région à Berne, porte ainsi ses fruits.

L’Assemblée fédérale se prononcera en 2019 sur cette enveloppe financière. Il ne faut donc pas relâcher la pression, Genève doit poursuivre ses efforts pour faire connaître et reconnaître ses besoins par la Confédération et le Parlement fédéral.

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