Portes ouvertes plutôt que la clé sous le paillasson
Le Conseil fédéral a publié un rapport sur les résultats de la consultation relative au projet de loi sur les heures d’ouverture des magasins, qui fait suite à la motion Lombardi, demandant une extension et une uniformisation des horaires maximaux d’ouverture des commerces au plan national.
Sans surprise, les représentants du commerce de détail, des consommateurs, des milieux touristiques et des associations de PME soutiennent le projet. Cette unanimité doit malheureusement faire face à l’opposition des milieux syndicaux, ceux-ci agitant une fois de plus l’épouvantail d’une péjoration des conditions de travail. Or, ces craintes sont infondées et les syndicats se trompent de bataille.
La loi sur le travail n’est en effet pas concernée par ce projet. La protection des travailleurs et la durée maximale de travail ne sont donc pas affectées. Il s’ensuit que toute extension des horaires d’ouverture se traduira bel et bien par une hausse de l’emploi et non par une hausse du temps de travail. Les syndicats privilégieraient-ils donc les effets d’annonce à la création d’emploi ?
Comme la CCIG l’a souligné dans sa prise de position, permettre aux commerçants de mieux répondre aux habitudes de consommation de notre temps est la meilleure garantie de succès. En parallèle, les commerçants genevois se verront enfin accordés les moyens de lutter efficacement contre le tourisme d’achat. Au final, tout le monde y gagne, du consommateur au travailleur.
Permettre aux commerces d'ouvrir leurs portes est encore le meilleur moyen de leur éviter la clé sous le paillasson !
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