L’innovation : ça se travaille !
La Commission européenne a récemment publié son baromètre de l’innovation pour 2013, un instrument qui mesure la capacité d’innovation des différents États membres. Comme l’an dernier, la Suisse est en tête du classement, suivie par l’Allemagne et le Danemark. Elle figure dans le trio de tête pour quinze des 25 indicateurs : c’est le cas pour les investissements dans la recherche et le développement, le nombre et la qualité des publications scientifiques et les demandes de brevet. La grande capacité d’innovation est généralement considérée comme un des facteurs à l’origine du succès économique de la Suisse. Le Global Competitiveness Report publié chaque année par le World Economic Forum arrive à une conclusion similaire.
Au-delà d’un simple classement, la capacité d’innover se traduit aussi, en tout en cas en Suisse, en croissance économique. Notre pays peut même servir d’exemple à cet égard.
Mais la capacité d’innover n’est pas acquise une fois pour toutes. Elle est le résultat d’une subtile alliance entre entreprises, R&D, acteurs politiques et financiers. La Suisse romande, et Genève en particulier, est bien positionnée à cet égard : 570 multinationales actuellement installées dans le seul canton de Genève, un choix de plus de 200 formations offertes dans les universités et hautes écoles de Suisse occidentale, 6% du PIB – en moyenne nationale – consacrés à la recherche… Les clusters thématiques, tels AlpICT, dédié aux technologies de l’information, ou BioAlps, consacré aux sciences de la vie, tous deux implantés à Genève, y trouvent un terreau fertile. De même, le canton encourage activement la création d’un pôle cleantech en offrant un accompagnement aux startups et entreprises existantes porteuses de projets.
L’innovation et l’esprit d’entreprise se cultivent tous les jours, sachons nous en souvenir !
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