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Densité et qualité : ça rime !

Charles Lassauce
Posté le 16/01/2013
Opinions

La réflexion engagée par le Conseiller d’Etat François Longchamp sur le processus d’adoption des Plans localisés de quartier (PLQ) est une excellente nouvelle pour le logement et, plus généralement, pour la qualité de vie à Genève. Tous les acteurs s’accordent sur le fait que le processus actuel débouche – entre autres défauts - sur une forte standardisation des constructions autorisées, de type « barre », qui garantit non seulement des réalisations inesthétiques mais encore une piètre qualité d’urbanisation.

La densité, frappée d’anathème pour beaucoup de gens, est pourtant la solution tant quantitative que qualitative. En fait, un taux de densité en tant que tel ne reflète aucune forme urbaine particulière : un périmètre qui compte un lac aura, par définition, une faible densité, même s’il comporte un gros immeuble. Cela nous parle-t-il de l’adéquation de l’immeuble et de son environnement, de la qualité de vie offerte à ses habitants ?

Evidemment non. Initiée par la CCIG, l’étude GVAcube réalisée par l’EPFL a amplement démontré la pertinence d’une forte densification du centre-ville, organisée autour de transports publics performants.

N’oublions pas que construire un immeuble en hauteur, c’est dégager pour d’autres usages – par exemple pour des squares arborés – de l’espace au sol. Rendre aujourd’hui les PLQ plus efficaces, tant dans la planification que la mise en œuvre, c’est créer la Genève de demain … que l’on attend depuis un petit moment déjà !

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