Consulter le site ccig.ch
  ou Login MyCCI
X
Menu

FAQ

Pourquoi cette étude est-elle réalisée ?

Réalisée à Genève, cette étude cherche à préciser la proportion de la population qui a été infectée par le nouveau coronavirus (appelé SARS-CoV-2) depuis le début de l’épidémie en Suisse. Pour diagnostiquer une infection au SARS-CoV-2 en phase aiguë (c’est-à-dire au moment des symptômes), les médecins recourent à un frottis du nez et de la gorge pour chercher la présence du virus.

La Suisse n’a pas toujours disposé de suffisamment de ces tests (frottis) pour effectuer un dépistage de toutes les personnes (avec ou sans symptômes). Nous ne connaissons donc pas le nombre total d’individus infectés par ce virus, ni la proportion qui présente des symptômes légers, voire aucun symptôme. Ceci limite notre compréhension de l’épidémie et l’affinement des mesures nécessaires pour la contrôler.

 

Comment savoir si une personne a été infectée ?

Lorsqu’une personne a été infectée par un virus, elle produit normalement des anticorps, que l’on peut retrouver dans son sang. Ils sont le signe que son système immunitaire s’est battu contre ce virus. Certains de ces anticorps (appelés « IgG ») peuvent même être détectés des années après l’infection. Leur détection permet donc de savoir qui a déjà été infecté par le SARS-CoV-2. En effectuant cette analyse sur un échantillon de la population genevoise, y inclus les travailleurs mobilisés non confinés, il sera possible d’estimer quelle proportion de la population a déjà été infectée par le nouveau coronavirus. Cela permettra de comprendre dans quelle phase de l’épidémie nous nous trouvons, d’anticiper les défis à venir et de prendre les mesures adéquates pour lutter contre cette épidémie.

 

Que se passe-t-il pendant l’étude ?

Des enquêteurs spécifiquement formés accueilleront les participants, leur fourniront un formulaire de consentement (au cas où le collaborateur n’a pas amené avec lui celui remis par son service RH) et un questionnaire à remplir. Ce questionnaire portera sur les symptômes, les situations de risque, les comorbidités / antécédents et les données sociodémographiques. Des échantillons biologiques de sang veineux seront prélevés lors de la même visite pour la détection d’anticorps contre le nouveau coronavirus (anticorps anti-SARS-CoV-2 IgG).

L’entretien dure entre 20 et 30 minutes et comporte :

  • un contrôle du formulaire de consentement qui devra être signé par le participant. Celui-ci est en principe envoyé en pièce jointe de l’email de confirmation du rendez-vous et est à imprimer. Il est également distribué sur place directement. Le formulaire de consentement signé est à rendre à la personne qui accueille les participants.
  • une prise de sang. Elle est effectuée pour détecter la présence d’anticorps contre le SARS-CoV-2. Les participants n’ont pas besoin de se présenter à jeun.
  • un contrôle des données de contact des participants.
  • le remplissage d’un questionnaire sur une tablette.

 

Si le participant y consent, il sera ensuite contacté afin de pouvoir rejoindre une étude conduite sur plusieurs mois. Cette dernière suivra l’évolution des symptômes et de la santé, le mode de vie et la situation socio-professionnelle du participant dans le contexte de l’épidémie COVID-19 sur la plateforme digitale sécurisée Specchio-COVID19. Une participation à l’étude de longue durée aidera les professionnels à adapter les services de santé pour répondre au mieux aux besoins de la population.

 

A quels effets indésirables les participants peuvent-ils s’exposer en participant à cette étude ?

Aucun médicament n’est prescrit dans le cadre de cette étude. La prise de sang peut occasionner au point de ponction un petit hématome ainsi qu’une légère douleur. La quantité de sang prélevée est de 6 ml (environ 2 cuillères à café).

 

Quels avantages les collaborateurs peuvent-ils attendre de leur participation à cette étude ?

Leur participation leur permettra de connaître leur statut sérologique contre le virus SARS-CoV-2, c’est-à-dire s’ils ont déjà été infectés ou non ; cette information pourra être restituée à l’échelle individuelle par le biais du médecin référent une fois les résultats disponibles pour l’ensemble de l’entreprise. A ce jour, on ne sait pas si la présence d'anticorps confère une immunité. Le bénéfice principal de l’étude est avant tout pour la société dans son ensemble, pour laquelle une gestion optimale de l’épidémie est essentielle.

 

Les données collectées seront-elles traitées de façon confidentielle ?

Toutes les informations et les résultats recueillis pendant l’étude sont conservés dans un système informatique sécurisé sous forme anonymisée et de façon séparée des données permettant d’identifier les participants. Seule l’équipe investigatrice genevoise de l’étude, d’autres médecins/investigateurs impliqués dans le projet ainsi que la commission d'éthique qui a autorisé l'étude ont accès, sur demande, au lien entre les résultats anonymes de l’étude et les données d’identification. Toutes les personnes impliquées sont soumises au secret professionnel. Les résultats de l’étude pourront être publiés dans des journaux scientifiques, mais l’identité des participants ne sera pas révélée.

En aucun cas les données ne sont transmises à une tierce personne non-investigatrice (membres de la famille, assurances ou employeurs). Une transmission des résultats au médecin traitant ne peut se faire qu’avec l’accord formel du participant.

                                                                                                                                           

Que deviennent les échantillons de sang ?

Si le participant y consent, une partie du sang collecté sera congelée et conservée pour une durée de 30 ans dans une biobanque à la sérothèque des HUG. Après cette période de 30 ans, les échantillons sont détruits. Il n’y a pas de commercialisation des échantillons récoltés. La réutilisation des échantillons récoltés pour d’autres études ferait l’objet d’une nouvelle demande à la Commission cantonale d’éthique de la recherche.

 

Qui prend en charge les frais ?

Le coût des visites et des examens demandés spécifiquement pour l’étude sont à la charge des partenaires qui ont initié ce projet. C’est l’assurance responsabilité civile des HUG qui couvre les dommages qui pourraient résulter, le cas échéant, de la participation des collaborateurs des entreprises sélectionnées à l’étude. Sur demande, une attestation de participation à cette étude peut être fournie à l’employeur.