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Transversalité : une compétence indispensable

Frédérique Reeb-Landry
Posté le 20/11/2017
Opinions

On est à moins de six mois des élections cantonales 2018. Autant dire que les candidats vont commencer à battre le pavé et que les fronts politiques vont se durcir autour du bilan du Conseil d’Etat. Le gouvernement sortant a adopté un style nouveau, avec son lot de promesses, entre autres celles d’améliorer la transversalité. Ainsi, le projet de digitalisation Smart canton, initié par Pierre Maudet, trouve écho dans l’ensemble des départements : celui de la santé a élaboré Mon Dossier Médical ; celui de l’aménagement met à disposition des géodonnées sur le site du Système d'information du territoire à Genève (SITG) ; celui des finances permet de numériser en toute sécurité des données fiscales. Pour de simples questions d’efficacité, les entreprises ont, elles, adopté la transversalité depuis longtemps : celle-ci permet de croiser les informations, de créer des dynamiques et évite les doublons.

Le cas des smart cities, dont il est question dans ce numéro, décrit des projets émanant tant de l’Etat que de privés s’attelant à transformer le quotidien des citoyens et des entreprises. L’objectif est de parvenir à une gestion durable du territoire alliant diminution de son empreinte écologique et élévation de la qualité de vie grâce à une utilisation efficiente des technologies. En d’autres termes, il s’agit, pour la collectivité publique, d’améliorer la qualité de ses prestations en utilisant au mieux les ressources à disposition, au bénéfice des citoyens et des entreprises.

La CCIG ne peut que saluer les efforts déployés par l’Etat, car il est salutaire de régulièrement revoir sa performance et d’adapter ses services, comme le font quotidiennement les entreprises – et, parmi elles, la CCIG. En outre, la capacité de l’administration publique à travailler de manière transversale est, de notre point de vue, un gage d’attractivité. En effet, dans un tissu économique qui repose principalement sur de la matière grise, savoir-faire, innovation, anticipation, bref, tout ce qui permet la co-création, l’enrichissement des idées et des processus est vital. En cette matière, Genève n’en fera jamais assez, confrontée qu’elle est à une redoutable concurrence internationale.

Secteurs privés et publics ont tout à gagner du partage des données et des réseaux connectés. La transversalité n’est donc qu’une suite logique qu’il s’agit d’encourager.

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