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L'Asie: un énorme potentiel pour nos PME

Nicolas Grangier
Posté le 29/06/2017
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Le 29 juin dernier à la CCIG, des conseils ont été donnés à des responsables de PME genevoises sur la manière d'exploiter le potentiel des marchés asiatiques, qui se développent à un rythme rapide. Les accords signés avec de nombreux pays renforceront l’expansion des entreprises suisses sur ce marché, en particulier des petites PME. Et les projections le disent : le centre de gravité historique reviendra sur ce continent en 2025, après avoir migré au 20ème siècle en Europe et aux Etats-Unis.

Ce continent représente avec l’Europe le principal débouché pour la Suisse, surtout en termes d’exportations, rappelle Michael Kleiner, responsable communication de la DG DERI. Hong Kong, Singapour, le Japon, la Chine, Taïwan et la Corée du Sud figurent dans le top 20. L’horlogerie et la joaillerie restent des domaines-clés. Les supports pour aider les entreprises à s’implanter en Asie sont diversifiés, mais pas toujours connus.

Avec ICL, l’agence de placement en ligne qu’il a co-fondée, Nicolas de Toledo aide les étudiants à faire des stages en Chine. «De nombreux jeunes Suisses veulent aller à la rencontre des Chinese millenials, mais il leur manque un soutien pour franchir le pas», indique-t-il, en évoquant le fossé de perception: beaucoup de nouveaux venus ont des idées préconçues, alors que la réalité est tout autre. Ils découvrent un gros potentiel d’énergie solaire, alors qu’ils imaginaient un ciel pollué en permanence.

L’an dernier, Switzerland Global Enterprise a soutenu 4972 PME helvétiques. «Quand on veut s’implanter en Asie, il faut s’adapter culturellement et être prêt à affronter ce marché avec un projet innovant, respectueux des règles et à des coûts abordables», estime Alain Graf, senior consultant à S-Ge. Mieux vaut par exemple savoir que les Chinois utilisent abondamment les chats, mais pas les e-mails ».

« La société occidentale doit se préparer à aborder autrement les marchés émergents pour éviter toute déconvenue », souligne Visarut Phadermchit, de TGS Commercial Group. La société occidentale doit se préparer à aborder autrement les marchés émergents pour éviter toute déconvenue. Elle doit notamment faire preuve de disruption et d’inventivité.

 

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