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Accords de libre-échange : des avantages cash

Philippe Meyer
Posté le 20/11/2013
Opinions

Les accords de libre-échange sont favorables aux entreprises suisses, cela est démontré chiffres à la clé. S'agissant de l'accord de libre-échange conclu avec l'Union européenne, premier partenaire commercial de notre pays, les PME suisses ont économisé en 2012, selon une étude publiée hier, 1.2 milliard de francs en droits de douane, pour les seules exportations industrielles.

Mais le commerce avec l'UE n’est pas le seul concerné. En effet, la Suisse a passé 28 accords avec 38 partenaires hors de l’UE, sans compter son appartenance à l'Association européenne de libre-échange (AELE). Et les échanges faisant suite à la conclusion d’un accord de libre-échange (ALE) présentent, selon les chiffres du Secrétariat d'Etat à l'économie (seco), des taux de croissance notablement plus élevés que ceux du commerce extérieur global de la Suisse.

Ainsi, si la somme des exportations et des importations de la Suisse a augmenté en moyenne de 5,7 % par an entre 1988 et 2008, les échanges qui font suite à l’entrée en vigueur d’un ALE enregistrent une hausse annuelle supérieure à 10% en moyenne au cours des quatre années qui suivent son application.

On ne peut donc que se réjouir de l’entrée en vigueur de nouveaux accords, en particulier avec la Chine ou les GCC (voir ci-dessous). Selon le seco cependant, les PME n’utilisent pas complètement le potentiel des ALE (cf. CCIGinfo no 6 – 2013). Il importe donc que les entreprises exportatrices se renseignent soigneusement, par exemple auprès de la CCIG !

Ainsi donc, l’économie suisse, et les PME en particulier, dépendent de l’ouverture de la Suisse pour leur prospérité. Il importera de s’en souvenir également lors des trois votations de l’an prochain ayant trait à la circulation des personnes.

L’accord de libre-échange AELE-GCC bientôt une réalité !

L’accord de libre-échange entre l’AELE (Suisse, Liechtenstein, Islande et Norvège) et les Etats du Conseil de coopération du Golfe (GCC : Bahrain, Qatar, Kowait, Oman, Arabie saoudite et Emirats arabes unis) comprend des dispositions sur le commerce des produits industriels et des produits agricoles transformés, sur les services, les marchés publics, la protection de la propriété intellectuelle et la concurrence.

Sur le point d'être signé, cet accord permettra, selon le Secrétariat d'Etat à l'économie, de réduire les droits de douane sur 90 % des produits industriels exportés. Quant aux dispositions sur le commerce des services, elles prévoient de meilleures conditions que celles inscrites dans le cadre de l’OMC.

 

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